Thursday, October 20, 2022

Spaceweek with astronauts in Belgium

  


 

 
EN: This week was the Belgium Space Week. We celebrated the 30 years and 20 years of the first spaceflight of Dirk Frimout and Frank Dewinne. The guests were astronauts Anna Fisher (USA), Nicole Stott (USA), Charles Bolden (USA), Robert Thrisk (CA) and Vladimir Pletser, Belgian astronaut candidate of the 1991 selection, and former head of parabolic flights at ESA.

FR: Cette semaine était la semaine de l'espace en Belgique. Nous avons célébré les 30 ans et les 20 ans du premier vol spatial de Dirk Frimout et Frank Dewinne. Les invités étaient les astro­nautes Anna Fisher (USA), Nicole Stott (USA), Charles Bolden (USA), Robert Thrisk (CA) et Vladimir Pletser, can­di­dat astro­naute belge de la sélec­tion 1991, et ancien respon­s­able des vols paraboliques d’avion à l’ESA.

Monday, August 29, 2022

TMB and GR70 Stevenson unsupported

 

TMB - GR70

ENG: This August I took 3 weeks to go to Lyon to film an interview for the film about the HRP Pyrenees (2020 expedition) and then I did 2 unsupported training hikes: the TMB (Tour du Mont Blanc) in 5 days and a speed record (first FKT entry) of the GR70 Stevenson. For this one I had to prepare and visualize (remember) where to find water as with no rain, most creeks and even major rivers were dry in France. Some fountains had no water and on the TMB on the late evening of day 2, the hut had no water.

Between those 2 hikes I was unfortunately hit with another Trench foot disease. On the TMB, the soil was so dry that it was dust that entered my socks and I had an unseen blister on the front of the leg that popped out and got infected. I went resting to a friend's place for a few days, then drove to Le Puy-en-Velay to start the speed record. All went well, I wanted to run a lot but I was in pain and when I was lightweight, (no tent, no sleeping bag, not even a pullover, just a foam mat and a reusable survival blanket sarcophagus) the terrain got harder and not safe, especially the last 5 hours in the dark to reach Alès, where I even crossed the path of several wild boars. I only saw 1 and it was on my path 10m from me and itwas not moving because of my headlight in its face. I turned it off and started singing loud hoping it would run away and not towards me. The song was bad enough so it left.

I started to share more on social media, especially Instagram.

FRA : Ce mois d'août, j'ai pris 3 semaines pour aller à Lyon afin de tourner une interview pour le film sur la HRP Pyrénées (expédition 2020) et ensuite j'ai fait 2 randonnées d'entraînement en autonomie : le TMB (Tour du Mont Blanc) en 5 jours et un record de vitesse (première entrée FKT) du GR70 Stevenson. Pour cette dernière, j'ai dû préparer et visualiser (me souvenir) d'où trouver de l'eau, car sans pluie, la plupart des ruisseaux et même les certaines rivières étaient à sec en France. Certaines fontaines n'avaient pas d'eau et sur le TMB en fin de soirée du jour 2, un refuge n'avait pas d'eau.

Entre ces 2 randonnées, j'ai malheureusement été frappé par une rechute de la maladie du pied des tranchées. Sur le TMB, le sol était si sec que c'était de la poussière qui entrait dans mes chaussettes et j'ai eu une ampoule invisible sur le devant de la jambe qui a percé et s'est infectée. Je suis allé me reposer chez un ami pendant quelques jours, puis j'ai conduit jusqu'au Puy-en-Velay pour commencer le record de vitesse. Tout s'est bien passé, je voulais courir beaucoup mais j'avais mal et quand j'étais léger (pas de tente, pas de sac de couchage, même pas un pull, juste un tapis en mousse et une couverture de survie réutilisable en forme de sarcophage) le terrain est devenu plus difficile et pas sûr, surtout les 5 dernières heures dans le noir pour atteindre Alès, où j'ai même croisé la route de plusieurs sangliers. Je n'en ai vu qu'un seul et il était sur mon chemin à 10m de moi et il ne bougeait pas à cause de ma lampe frontale dans son visage. Je l'ai éteinte et j'ai commencé à chanter fort en espérant qu'il s'enfuirait et ne viendrait pas vers moi. Le chant était assez mauvais et il est parti.

J'ai commencé à partager plus sur les résaux sociaux, notamment sur Instagram..


Thursday, April 07, 2022

François d'Haene at Liège conference


 
EN:  I joined a conference organised by the running store TRAKKS in Liège with the presence and films of François d'Haene. It was followed by a wine tastig session and thenI joined the team to the restaurant.

FR: J'ai participé à une conférence organisée par le magasin de running TRAKKS à Liège avec la présence et les films de François d'Haene. La conférence a été suivie d'une dégustation de vins et ensuite j'ai rejoint l'équipe au restaurant.

Friday, February 25, 2022

Tous en selle - festival de films de vélo

EN: Yesterday I went to the first edition in Brussels of the Tous en Selle, cycling and bike film festival. I was happy to meet again adventure cyclist Stéven Le Hyaric. I met again with Joseph from my 2009 expedition "Chocolate Sherpa" and I made also a new friend Sebastien who organises cyling events among others.
As you might have seen, I'm a bit less on my blog and more on social media but still when possible, this blog will certainly continue to live.
In the future I will continue to do expeditions and try to mix it with personal local challenges. You might remember the Everest Bueren Challenge (film finished) and Confined in My Tent (film nearly finished). I have also a cycling challenge in Belgium that I had planned to do in June 2020 but the pandemic came so I still don't know when I'll do this one.
The main link to all my social media and CV is this one: https://sleek.bio/lonckelph

FR: Hier, je me suis rendu à la première édition à Bruxelles du festival Tous en Selle, festival du vélo et du film de vélo. J'ai été heureux de retrouver le cycliste aventurier Stéven Le Hyaric. J'ai retrouvé Joseph de mon expédition "Chocolate Sherpa" de 2009 et je me suis fait aussi un nouvel ami Sébastien qui organise entre autres des événements de cyclisme.

Comme vous avez pu le voir, je suis un peu moins sur mon blog et plus sur les médias sociaux mais quand même quand c'est possible, ce blog continuera certainement à vivre.

Dans le futur, je continuerai à faire des expéditions et j'essaierai de les mélanger avec des défis personnels locaux. Vous vous souvenez peut-être de l'Everest Bueren Challenge (film terminé) et de Confined in My Tent (film quasi terminé). J'ai également un défi cycliste en Belgique que j'avais prévu de faire en juin 2020, mais la pandémie est arrivée et je ne sais toujours pas quand je le ferai.
Le lien principal vers tous mes médias sociaux et mon CV est celui-ci : https://sleek.bio/lonckelph

Thursday, November 18, 2021

Confined in my tent

Please use GoogleTranslate or Deepl.com (better) to have this page in another language. Thank you.

Cette page est dédiée au projet/défi "Confined in my tent" (confiné dans ma tente) et c'est ici que je vais mettre les informations les plus récentes, en toute transparence, afin que les partenaires puissent s'aligner et être au courant des détails spécifiques, contraintes, décisions et avancement du projet.

Cette page est donc "Work in Progress" et lorsque le projet sera terminé, cette page sera finalisée et remaniée afin d'être propre. Vous pouvez retrouver cette page via ma liste d'expéditions. Le défi se déroulant principalement avec des partenaires francophones, cette page ne sera pas traduite en Anglais/NL.





Important: Ce défi a été validé en consultation avec la ville de Tournai et l'équipe VivaForLife: Bourgmestre, Pompiers, Permis de la Police/ Ils ont choisi le lieu idéal qui me convient le plus aussi.

Confined in My Tent : Performance mentale / artistique / aventureuse dans le cadre de l'action VivaForLife qui vise à récolter des fonds pour lutter contre la pauvreté des enfants.

Ceci est une photo truquée donnant l'exemple attendu de manière simpliste.

A toute personne lisant ce texte, le défi n'est pas évident à préparer, il me faut des contacts:
  1. De journalistes autour du monde - Newsletter pour journalistes
  2. Influenceurs qui auraient beaucoup de followers et qui pourraient vouloir parler du projet où faire un interview avec moi.
Mon contact: +32 492 911 250 / info ATT louis-philippe-loncke.com (Pas de SPAM SVP)

Dates et lieu du défi CIMT (Confined in my tent): 168h (1 semaine complète) 15 au 22 décembre (début 10h du matin, fin 10h du matin) sur la Place Paul-Emile Janson, Tournai
Dates action VivaForLife: 144h du 17 au 23 décembre, Grand Place de Tournai.
Pourquoi ce défi insolite, surréaliste, belge quoi?

Via ce défi mental, je veux monter ce que représente la liberté qui n'est jamais totale puisqu'elle dépend des lois, donc des autres. On dit "La liberté s'arrête ou commence celle des autres."
Sur la plateforme, je suis à 100% libre mais le périmètre de ma liberté est limitée.
J'espère récolter 100.000€ pour l'action vivaforlife de la RTBF. Je restreins ma liberté temporairement et de manière choisie afin de pouvoir aider les personnes plus pauvres afin qu'elles puissent récupérer in fine un peu plus de liberté.

Insolite / Défi? 1 semaine suspendu en l'air sur une plateforme de 5m²
  • Etre confiné dans un lieu en l'air à déjà été fait. Par contre SUSPENDU (et donc plateforme bouge un peu avec le vent) + au début de L'HIVER, ceci est clairement nouveau.
  • Je vais non seulement vivre en haut mais aussi me filmer, inter-agir avec les passants, parfois rester dans la tente pour lire mes emails et faire des vidéos en live etc... c'est un travail permanent.
  • Je ne sais pas comment mon corps va réagir après 1 semaine en étant sur une surface mouvante. Vais-je aussi tenir mentalement?
  • Hauteur: 10 m mais s'il faut être à 7-8m c'est OK pour moi mais pas plus bas.

La Plateforme
  • 5m² et 2.5 * 2 m. La tente MSR Hubba NX Solo fait 1m³
  • Autonome: Eau, Nourriture, Réchaud à gaz, déchets. Pas en électricité ma batterie n'est pas arrivée, je vais devoir descendre mes petites batteries via un seau et les charger tous les 2-3 jours.
  • Structure métallique plancher en bois.
  • Calculée ECAM, mon école d'ingénieur + moi/mon père pour le bois
  • Je monte avec une corde et du matériel d'escalade. Je hisserai le matériel au sol depuis la plateforme. La plateforme monte donc sans moi. Par contre, elle descendra avec moi dessus à la fin du défi.
  • Un seau attaché à une corde me permettra par exemple de récolter des messages d'enfants, de personnes qui m'encouragent.
 

Sur internet:
  • Idéalement on pourrait avoir 1 ou 2 webcams pour avoir un LIVE en permanence. Sur mon site web et où des lives réguliers sur Facebook ou Youtube. Stories sur Instagram.
  • VidéoConférences avec écoles ou entreprises s'ils veulent me parler

Médias

  • Je vais envoyer 2 communiqués de presse via Belga (1 jour avant le défi, vers la fin du défi) + newsletter Press Release pour journalistes
  • Je vais contacter Reuters, AFP etc... et aller jusque mes contacts journalistes en Australie. Le défi étant insolite, il devrait pouvoir faire un certain BUZZ.
  • La médiatisation maximale du défi est importante: pour moi/le défi + pour les partenaires + pour la ville où se déroule le défi + l'action VivaForLife
  • Je peux être interviewé par internet et in situ. N'étant pas très haut je peux parler aux journalistes en bas. Faire aussi monter un micro via un petit seau attaché à une corde.
  • Liste des articles / reportages réalisés.

Après le défi?
  • Il faudra remercier les partenaires, compiler la liste de tous les médias/article ici.
  • Réaliser le film
  • La plateforme et la tente pourraient devenir une expo temporaire (musée?) ou permanente dans un lieu avec le film qui tourne en boucle
  • Faire des conférences (écoles, entreprises, publiques)

Le Film "The Mad Belgian - Confined in my Tent".
  • produit par (moi) MeetExplorers et peut-être en co-production avec une autre organisation.
  • à voir si le film est intéressant pour la télé
  • à terme sera mis gratuitement sur Youtube chaîne de MeetExplorers. Un maximum de personnes visionnant le documentaire est aussi une belle promotion pour les partenaires du défi.
  • Le film montrera la construction de la plateforme + la montée/descente de la plateforme et la vie pendant les 7 jours sur la plateforme. Idéalement un format entre 26 et 52 min.

Partenaires confirmés

Mon Offre aux partenaires (sponsors), à discuter et ouvert à d'autres contreparties
Il n'y a volontairement pas de packages "bronze, argent, gold" car ce genre de sponsoring est dépassé. Il y tant de possibilités qu'il faut répondre exactement au besoin, idées d'un partenaire et fixer un prix sur le service global que ce soit avant, pendant et après le défi. Certes, un budget de 500€ est le minimum pour ce projet.
Il est estimé que 30.000 personnes passeront voir l'installation. En fonction des médias et de la météo, ce nombre pourrait monter à beaucoup plus et en plusieurs millions avec les vues sur internet au niveau mondial.
  • LOGOS in situ pendant le défi:
    • Logo sur la bâche (barrière HERAS/NADAR) avec ou sans explication du produit/service
    • Logo sur la tranche (épaisseur) de la plateforme
  • LOGOS online pendant/après le défi:
    • Logo / Photo sur mes réseaux sociaux
    • Logo permanant sur la page du défi de mon site web
    • Logo dans ma newsletter
  • Services videos pendant le défi:
    • Filmer 30-60 secondes un produit pour l'entreprise, témoignage
    • Vidéos LIVE d'un produit en ligne
  • Documentaire
    • Logo vu au générique de début et/ou fin
    • Produit vu dans le documentaire (Diffusions: télé/conférences/Youtube/Festivals)
  • Conférence / Exposition:
    • Logo au début de chaque conférence / local ou international
    • Conférence pour votre public (interne, externe & clients)
    • Présence ou non de la plateforme dans un lieu pour attirer le regard
Remarque: si le défi est réussi, je suis ouvert à recommencer le défi dans une autre ville dans un futur voir pour une action bien définie. La plateforme doit être réutilisable.

Je suis en train de chercher une personne qui puisse m'aider à mettre un prix pour chaque offre possible afin d'avoir un prix juste pour les 2 parties.

Partenaires pour le défi
  • Entreprises partenaires confirmées:  Neibo Telecom, Grues DUFOUR, Nourriture: MX3 (France) et CLIFbar (USA) et Cannavie.
  • Institutionnels: Ville de Tournai (lieu),Ville de Mouscron (prêt des barièrres NADAR et HERAS), ECAM (école d'ingénieurs: conception et fabrication de la structure métallique)
  • Reste du matériel: LONKKO (camping, eau, gaz, caméras...)
  • Jelle Veyt a gravi l'Everest me prête le matériel de sécurité: harnais, corde, mousquetons...

Dons pour VivaForLife
  • Chaîne télé qui confirmerait de diffuser le film: RTBF? Notele ? autre ?
  • Médias confirmés: Groupe IPM (LaDH) qui lance son pôle aventure en cette fin 2021 / NoTele fera également un reportage (avant/après).

Sunday, November 07, 2021

The Mad Belgian at the Dutch Mountain film festival





 


EN: I went this weekend to the DMFF or Dutch Mountain Film Festival. I had a blast. The festival is well organized and I enjoyed it very much. I also climbed for the fun and once the highest stairs of the Netherlands: Trap Wilhelminaberg. My first film (as producer) The Mad Belgian: Keep Walking has been screened on the sunday afternoon although it was at first not even selected. This allowed it to have its entry in IMDb.com.

FR: Je suis allé ce week-end au DMFF ou Dutch Mountain Film Festival. Je me suis éclaté. Le festival est bien organisé et j'ai beaucoup apprécié. J'ai aussi grimpé pour le plaisir et une fois les plus hauts escaliers des Pays-Bas : Trap Wilhelminaberg. Mon premier film (en tant que producteur) The Mad Belgian : Keep Walking a été projeté le dimanche après-midi bien qu'il n'ait d'abord même pas été sélectionné. Cela lui a permis d'avoir son entrée dans IMDb.com.

Saturday, September 25, 2021

Cabaret du Club Alpin

 

 


EN: I went to the CABaret festival of the CAB (Club Alpin Belge) in Freyr (near Dinant) by cycling with my shitty bike from Brussels to the forest where I it located. The place passed the climbing cliffs and I went there mainly to meet Belgian adventurers like Arnaud Maldague (The Manneken Trip) and Gilles Denis (Nanok Expedition) I camped in my tent, a day away from the screen.

EN : Je suis allé au festival CABaret du CAB (Club Alpin Belge) à Freyr (près de Dinant) en pédalant avec mon vélo de merde de Bruxelles à la forêt où le festival se trouvait. L'endroit passait devant les falaises d'escalade et j'y suis allé principalement pour rencontrer des aventuriers belges comme Arnaud Maldague (The Manneken Trip) et Gilles Denis (Nanok Expedition). J'ai campé dans ma tente, une journée loin de l'écran.

Tuesday, August 31, 2021

Kungsleden unsupported - world first expedition

 





EN: A few days ago, I arrived tired and weighing around 75kgs (82kgs in April) in Abisko in the Swedish Lapland. It took me 19 days to do the Kungsleden trail 100% unsupported. This means I always slept in my tent (never entered a tourist hut), paddled with my packraft all 7 official lake crossings and carried all my food/equipment/batteries from start to end. Underway I had a muscle injury and stopped for 1 full day, climbed the beautiful mountain cliff Skierfe and summited the highest mountain of Sweden : Kebnekaise North (and South summit). I filmed it all so I expect a documentary film about it in 2022.

FR : Il y a quelques jours, je suis arrivé fatigué et pesant environ 75kgs (82kgs en avril) à Abisko en Laponie suédoise. Il m'a fallu 19 jours pour faire le Kungsleden trail 100% sans assistance. Cela signifie que j'ai toujours dormi dans ma tente (je ne suis jamais entré dans une cabane pour touristes), que j'ai fait les 7 traversées officielles de lacs en pagayant dans mon packraft et que j'ai porté toute ma nourriture, mon équipement et mes batteries du début à la fin. En cours de route, j'ai eu une blessure musculaire et je me suis arrêté pendant une journée entière, j'ai escaladé la magnifique falaise de Skierfe et j'ai atteint le sommet le plus haut de Suède : Kebnekaise Nord (et sommet Sud). J'ai tout filmé et j'espère pouvoir réaliser un documentaire à ce sujet en 2022.

Details:

  • Dates: 07-25 AUG 2021
  • Live Tracker: https://eur-share.inreach.garmin.com/louphi
  • Backpack weight at the start: 31 kgs including 3L water and 12,5 kgs food
  • Highest point: summit of Sweden (new summit is now Kebnekaise North) at 2097m
  • Special "unusual" equipement for the Kungsleden: Packraft & paddle, microspikes crampons.
  • Total duration: 18 days and 9 hours. (including injurt/rest day, waiting times for wind to calm down)
  • FKT records: https://fastestknowntime.com/route/kungsleden-sweden

Final map and daily distances.




Wednesday, July 21, 2021

First Film - The Mad Belgian - Keep Walking

 

EN: One year after finishing the project #EverestBuerenChallenge, my first film as producer (MeetExplorers Productions) - The Mad Belgian - Keep Walking is finished in English. The French version will be in a week or so. Very proud of the work of cameraman and director Ivan Dunsmore.

The film is currently on status UNLISTED on the MeetExplorers Youtube Channel. Why?

  • We want to submit the film first to many Adventure Film Festivals
  • Perhaps sent it later to paid online streaming platforms
  • I want personally to use it in conferences in 2022 with ideally 3 other films to produce in the coming 6 months.
  • Then of course, in 1 year or so, we'll release the link freely to Youtube.

FR: Un an après avoir terminé le projet #EverestBuerenChallenge, mon premier film en tant que producteur (MeetExplorers Productions) - The Mad Belgian - Keep Walking est terminé en anglais. La version française le sera dans une semaine environ. Très fier du travail du caméraman et du réalisateur Ivan Dunsmore.

Le film est actuellement en statut NON LISTé sur la chaîne Youtube de MeetExplorers. Pourquoi ?

  • Nous voulons d'abord soumettre le film à de nombreux festivals de films d'aventure.
  • Peut-être l'envoyer ensuite à des plateformes de streaming en ligne payantes
  • Je veux personnellement l'utiliser dans des conférences en 2022 avec idéalement 3 autres films à produire dans les 6 mois à venir.
  • Puis bien sûr, dans 1 an environ, nous diffuserons le lien librement sur Youtube.

Thursday, July 08, 2021

Expédition Autonomie complète - expédition première mondiale

ENGLISH HERE

Cet article a été publié en premier sur le BLOG (et page Facebook) de la SEF.

Depuis plusieurs années, les expéditions et exploits de divers aventuriers et explorateurs sont mis en avant dans les médias et sur les réseaux sociaux. C’est une très bonne chose pour l’écosystème puisqu’on a besoin d’une certaine visibilité qui permet à terme de vendre un produit dérivé comme un livre, un film ou une conférence. Évidemment, certaines personnes sont peu ou pas médiatisées et on n’entend pas parler de leur exploit ou alors simplement dans un cercle restreint lié à la discipline comme la spéléologie.

Depuis les années 1980, le nombre d’expéditions à caractère sportif (avec un objectif de record) explose et comme dans tout « sport », il y a certains codes à respecter par la communauté. Il n’y a pas de fédération nationale ou internationale sur les expéditions sportives mais il existe une terminologie, un vocabulaire qui est compris des plus anciens et qu’il faut connaître. Le danger de ne pas maîtriser ce vocable est que le novice annonce une expédition et commet une erreur qui puisse fritter fortement la communauté.

En bref, régulièrement la communauté découvre une publication trompeuse à propos d’une expédition qui la rend aux yeux du public plus difficile qu’elle ne l’est en réalité ; soit de manière volontaire en utilisant un mot vague sujet à interprétation, soit de manière maladroite. L’exploit est alors embelli par un journaliste qui ne connaît pas bien le milieu et lecteur y lit un récit attirant qui paraît audacieux mais qui ne l’est pas en comparaison à d’autres expéditions.

Parfois, les non-dits font qu’il y a clairement un mensonge sur le déroulement d’une expédition. Ce cas est rare mais pas anecdotique.

Les 2 problèmes les plus récurrents concernent les premières mondiales et la notion d’autonomie complète (ou totale). Il y a de la subjectivité lorsque ces points sont abordés mais au fil du temps s’est dégagé un certain consensus.

Explications
Note : ce texte se veut concis et ne détaille qu’en partie le problème qui existe lorsqu’on manque de connaissance ou de précisions dans le descriptif des expéditions avec exploit.

Les premières mondiales.
Il y a les « grandes » premières mondiales comme gravir en premier l’Everest ou atteindre un pôle. Dans les grandes premières notables il y a les styles et les variantes. Gravir l’Everest en solo ou sans oxygène est un style différent. Une variante est par exemple une nouvelle route. On peut être le premier à gravir l’Everest selon une nouvelle route ou aller au pôle en partant d’un autre point de départ. Souvent lorsque le défi est plus difficile, engagé ou dangereux, la communauté reconnaît l’exploit.

Il y a aussi les diverses premières qui dépendent de la personne : premier de telle nationalité ou ayant un attribut comme un handicap (aveugle).

Il y a des premières qui font le buzz et qui n’en sont pas vraiment. Le premier à faire un snapchat en haut de l’Everest. En soi c’est une première mais cette première aurait très bien pu être réalisée précédemment et ne démontre pas une nouvelle manière de réaliser l’exploit qui demande une préparation, intelligence ou prise de risque notable.

Louis-Philippe Loncke Simpson Desert Trek 2008

Vous pouvez tenter de devenir la première personne à atteindre le sommet de la planète avec un casque rose. On risque plus d’en rire que de vous féliciter.

Certaines personnes inventent des premières mondiales un peu ridicules que l’on peut facilement démonter : être le premier à faire 100km en moins de 8h en kite en Antarctique… alors qu’une personne avait déjà couvert 600 km en 24h auparavant et ne s’en n’est pas vantée parce que c’est une distance régulièrement atteinte.

Il y a des premières qui sont des combinaisons de défis qui ont du sens et d’autres pas. Le challenge des 7 sommets a du sens (gravir le plus haut sommet de chaque continent). Être le premier à traverser à pied les 5 plus grandes îles du monde a du sens ? C’est moins évident car en fonction de la définition prise, on n’a pas les mêmes 5 îles. De plus comment définir une traversée d’un endroit ? Traverser l’Italie du Nord au Sud ou d’Est en Ouest n’est pas pareil. Doit-on ajouter la traversée des grandes îles qui font partie de l’Italie comme la Sardaigne et la Sicile ? Dans tous les cas, tout aventurier et explorateur un peu sérieux se doit toujours de présenter la carte du trajet.

L’autonomie complète.
Un sujet qui fait débat encore aujourd’hui se situe dans l’interprétation de réaliser une expédition ou un défi en autonomie complète. Surtout en Anglais où l’on peut retrouver les termes « full autonomy, unsupported, unassisted ». On se limitera ici aux défis avec progression « horizontale » entre un point de départ et point d’arrivée bien définis, qui peuvent être le même dans le cas d’un aller-retour ou d’une boucle.

De manière simple, être en autonomie complète c’est ne dépendre de personne pendant la durée du défi. On pourrait dire dans certains cas être seul au monde pendant son défi, l’humanité hors de notre bulle n’existe plus. Le terme peut être utilisé en voile mais il est surtout utilisé pour les expéditions de type polaire (pôle Nord, pôle Sud, Groenland)

En pratique ça donne quoi ?

On refuse de se réapprovisionner ou de recevoir de l’aide en cours de route et cela inclut de ne pas déposer de vivres ou de matériel à certains endroits au préalable. L’erreur régulière est pour les personnes ou groupes qui sont « seuls » sans équipe logistique et qui sont en fait autonomes lors d’aventures longue durée en progression (souvent de la marche). Ils achètent des vivres en cours de route, voire se reposent en hôtel ou chez l’habitant. Comme c’est pas « maman » qui fait les courses car ils sont assez grand pour le faire seul, ils se croient en autonomie complète, ce n’est pas le cas.

Si on marche jusqu’à un lac et qu’un kayak s’y trouve afin de traverser le lac, c’est une assistance car le kayak a été déposé au préalable. Il n’est donc pas possible de prétendre à l’autonomie si on traverse un continent en voilier ou en avion par exemple. Dans ce cas on aurait un long périple composé de plusieurs expéditions qui elles peuvent être en autonomie. Mais il faut bien comprendre que toute autonomie s’arrête dès qu’on se réapprovisionne où qu’on reçoit une aide extérieure.

Critique
Utiliser une route en asphalte ? Une piste ? Un pont ? Est-ce une assistance ? Et bien tout dépend du contexte et il faut comparer au passé. Si on retire les humains, il semble que l’utilisation de structures construites par l’homme n’est pas considérée comme une assistance. On peut donc être en autonomie complète et utiliser cela. Sauf qu’il y a des exceptions à cela. Dans les terres polaires, il n’y a théoriquement pas de route. C’est pour cela (entre autres) que Colin O’Brady a été fortement critiqué après sa traversée de l’Antarctique. Il a utilisé la piste damée par un engin à chenilles qui va du pôle Sud vers la côte. C’est une ligne ou route qui est en plus balisée. L’effort physique et mental (direction à prendre) est fortement rendu plus facile. Et, en comparant les autres expéditions précédentes qui ont évité ou pas emprunté cette piste, ce n’est pas correct. C’est clairement une aide sur des centaines de km.

Ce n’est pas le cas sur un chemin de randonnée officiel bien connu. Si par exemple on décide de faire le GR20 en autonomie complète, eh bien le GR20 utilise des ponts, des bouts de route… et cela ne pose pas de problème puisque le chemin est bien défini et est pareil pour tous.

Louis-Philippe Loncke Tasmania 2007


Si on veut établir et prouver un record en autonomie (complète), il faut s’arranger d’en apporter les preuves. Aujourd’hui un traceur GPS permet de rapporter des points sur une carte en temps réel. On peut y observer le chemin pris, la géolocalisation avec « timestamp » permet d’estimer qu’on a bien une vitesse « lente » si on est fortement chargé au départ (par exemple un sac de 45kgs sur le dos), qu’on a des pauses fréquentes, qu’on n’est pas resté 30 min dans un village (ah, on aurait fait du shopping ?) ou pire qu’on passe une nuit dans le village (dans un gîte ou sous tente ?). Il est aussi évidemment considéré « normal » de ne dormir que sous tente (ou lieu naturel, grotte, à la belle étoile) hors d’un village. Cela donne une indication de preuve supplémentaire. L’inverse est sujet à suspicion. Le GPS étant aussi précis à quelques mètres, prouver que l’on a pris le pont ou qu’on a traversé la rivière plus bas à pied ou à la nage est difficile à prouver si l’on reste à quelques mètres. Si on voulait vraiment éviter les ponts ou routes : on essaye d’avoir un témoin et filmer le tronçon où on s’écarte de 50-100m de la structure humaine et on essaye d’avoir un point GPS de tracking qui ne se trouve pas à proximité du pont.

Pour le monde polaire, les vétérans et spécialistes ont développé les PECS. Les règles et terminologies ont été développées afin de pouvoir annoncer une expédition de manière claire pour tous.

Dans une zone habitée et où il y a des rencontres, on se doit d’uniquement accepter les sourires et la discussion. On n’ira pas jusqu’à se boucher les oreilles si une personne nous dit qu’il va y avoir un orage cette nuit. S’il y a orage on va le voir arriver et puisqu’on dort sous tente uniquement, on va mouiller la tente de toute façon. Savoir la météo n’est pas considérée comme une aide car cela n’aide pas en soi à la partie effort physique de la progression.

On ne refuse pas non plus l’utilisation d’un GPS pour se diriger ou même plus récemment d’un drone pour repérer les crevasses ou les « leads » sur la banquise arctique, cela fait partie du matériel moderne. Certes, Amundsen ou Hillary n’avaient pas cet équipement mais si cela existait à l’époque, ben sûr qu’ils les auraient utilisés. Leurs technologies de l’époque c’était la boussole, le sextant ou le pétrole.

En autonomie, il est normal de pouvoir se servir de la nature : du bois pour faire un feu, de la rivière, d’une mare ou de la neige pour faire de l’eau, de pêcher, chasser ou cueillir des fruits. (Pas les fruits d’un cultivateur près d’un village évidemment).

Et pour l’électricité ? En autonomie, on recharge idéalement par panneau solaire ou via des batteries-packs qu’on transporte. Si on utilise un tracking pour prouver un record, on peut admettre qu’on recharge une batterie sur un réseau électrique. Pourquoi ? Parce que c’est énergivore. Ce qui ne sera pas accepté c’est de par exemple partir avec un smartphone et de le recharger chaque soir dans un gîte parce qu’on l’utilise pour naviguer avec le GPS actif toute la journée. Dans ce cas, on transporte des cartes, une boussole ou un GPS supplémentaire qui lui tient plusieurs semaines sans recharge. Ce qui est clair c’est qu’il faut documenter de manière honnête la manière dont on a réalisé un défi en autonomie complète. Pas de non-dits.

Et les équipes de tournage ? Pareil il faut le dire. Idéalement on se filme soi-même. L’équipe de tournage ne peut pas « toucher » l’aventurier. Une équipe de tournage sur un chemin de randonnée très utilisé, c’est évidemment acceptable car elle ne va pas constituer une aide morale importante. Au contraire, ce fait souvent perdre du temps car il est parfois demandé de « rejouer » un passage plusieurs fois comme passer sur un pont. Dans des endroits très isolés comme les pôles ou les déserts, c’est différent. La solitude (seul ou en équipe) doit faire partie du défi. Donc une équipe qui filme de bout en bout ce n’est plus vraiment de l’autonomie ou disons que ce n’est pas ce qu’on est censé venir chercher dans une aventure engagée, en solitaire et en autonomie. Là aussi on peut tolérer que pour les raisons d’un film, une équipe vienne les premiers ou/et derniers jours du défi, même un peu en cours de route. On accepterait évidemment une équipe au départ de la banquise, au pôle Nord et de l’autre côté de la banquise.

Mais en général, pendant l’expédition on se filme soi-même et même si cela implique souvent de placer un trépied, de reculer, de passer devant la caméra et de revenir chercher son trépied en faisant trois fois la distance.

Louis-Philippe Loncke Tasmania Winter Trek 2016

Anecdotes d’expédition en autonomie :Alors que je mets mon sac à dos bien lourd, un randonneur à proximité ramasse mes bâtons de marche pour me les donner. J’ai dû expliquer de les remettre à terre afin d’être certain de ne pas recevoir d’aide. Cela m’est arrivé deux fois. Pareil pour les personnes qui essayent de m’offrir un biscuit ou autre sucrerie. Il faut refuser.

Conclusion
Il ne faut pas inventer une première mondiale qui est moindre qu’un record déjà établi. Non, on ne peut pas être le premier à atteindre exactement 4000m sur le Mont Blanc et redescendre.

Il faut arrêter avec les premières qui sont multi-disciplines traversant une zone géographique qui n’a pas trop de sens. Etre le premier à propulsion entre Londres et Helsinki en passant par Paris, et cela même si on fait les mers en kayak.

Fini les premières qui sont des combinaisons de défis : gravir l’Everest, descendre le fleuve Amazone en kayak et traverser l’Atlantique à la rame. Ce sont des expéditions superbes, distinctes qui n’ont aucun rapport. Par contre personne n’a encore descendu le plus long fleuve de chaque continent en kayak, ceci a un certain sens.

En autonomie on recherche la manière la plus « difficile » mais pas impossible de rejoindre deux points sur une zone géographique bien déterminée comme un chemin bien défini et connu, le tour d’une île ou d’un lac, une traversée d’un pays, continent, chaîne de montagne ou désert avec des délimitations qui sont choisies, déterminées de telle sorte que personne ne puisse vous contredire. Ne marchez pas en tirant avec une charrette remplie de vivres de Bray-Dunes à Le Conquet pour prétendre que vous êtes la première personne à traverser la France en autonomie.

Enfin, si c’est votre première expédition où vous voulez annoncer un record. Avant d’annoncer cela à vos amis, médias et sponsors potentiels. Renseignez-vous. Ce n’est pas parce que vous n’avez rien trouvé en Français en 2020 sur internet qu’il n’y a pas un Russe ou un Australien qui l’a fait en 1985.

Et surtout, fournissez une carte détaillée du trajet prévu ET du trajet réalisé si fortement différent. Viser Lisbonne – Miami à la rame (6666km) et arriver à Boston (5125km) c’est énorme mais c’est un peu louper son objectif de +-25%.