ENG: This August I took 3 weeks to go to Lyon to film an interview for the film about the HRP Pyrenees (2020 expedition) and then I did 2 unsupported training hikes: the TMB (Tour du Mont Blanc) in 5 days and a speed record (first FKT entry) of the GR70 Stevenson. For this one I had to prepare and visualize (remember) where to find water as with no rain, most creeks and even major rivers were dry in France. Some fountains had no water and on the TMB on the late evening of day 2, the hut had no water.
Between those 2 hikes I was unfortunately hit with another Trench foot disease. On the TMB, the soil was so dry that it was dust that entered my socks and I had an unseen blister on the front of the leg that popped out and got infected. I went resting to a friend's place for a few days, then drove to Le Puy-en-Velay to start the speed record. All went well, I wanted to run a lot but I was in pain and when I was lightweight, (no tent, no sleeping bag, not even a pullover, just a foam mat and a reusable survival blanket sarcophagus) the terrain got harder and not safe, especially the last 5 hours in the dark to reach Alès, where I even crossed the path of several wild boars. I only saw 1 and it was on my path 10m from me and itwas not moving because of my headlight in its face. I turned it off and started singing loud hoping it would run away and not towards me. The song was bad enough so it left.
I started to share more on social media, especially Instagram.
FRA : Ce mois d'août, j'ai pris 3 semaines pour aller à Lyon afin de tourner une interview pour le film sur la HRP Pyrénées (expédition 2020) et ensuite j'ai fait 2 randonnées d'entraînement en autonomie : le TMB (Tour du Mont Blanc) en 5 jours et un record de vitesse (première entrée FKT) du GR70 Stevenson. Pour cette dernière, j'ai dû préparer et visualiser (me souvenir) d'où trouver de l'eau, car sans pluie, la plupart des ruisseaux et même les certaines rivières étaient à sec en France. Certaines fontaines n'avaient pas d'eau et sur le TMB en fin de soirée du jour 2, un refuge n'avait pas d'eau.
Entre ces 2 randonnées, j'ai malheureusement été frappé par une rechute de la maladie du pied des tranchées. Sur le TMB, le sol était si sec que c'était de la poussière qui entrait dans mes chaussettes et j'ai eu une ampoule invisible sur le devant de la jambe qui a percé et s'est infectée. Je suis allé me reposer chez un ami pendant quelques jours, puis j'ai conduit jusqu'au Puy-en-Velay pour commencer le record de vitesse. Tout s'est bien passé, je voulais courir beaucoup mais j'avais mal et quand j'étais léger (pas de tente, pas de sac de couchage, même pas un pull, juste un tapis en mousse et une couverture de survie réutilisable en forme de sarcophage) le terrain est devenu plus difficile et pas sûr, surtout les 5 dernières heures dans le noir pour atteindre Alès, où j'ai même croisé la route de plusieurs sangliers. Je n'en ai vu qu'un seul et il était sur mon chemin à 10m de moi et il ne bougeait pas à cause de ma lampe frontale dans son visage. Je l'ai éteinte et j'ai commencé à chanter fort en espérant qu'il s'enfuirait et ne viendrait pas vers moi. Le chant était assez mauvais et il est parti.
J'ai commencé à partager plus sur les résaux sociaux, notamment sur Instagram..